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En quoi consistent la vision et les aspirations d’Olivier Fiset, analyste chez Point Cardinal, fondateur et président du conseil d’administration du premier club de consultation en management de l’UQÀM ? Portrait d’une étoile montante au parcours éblouissant.

Quelle est la réalisation dont tu es le plus fier ?

La création du tout premier club de consultation en management de l’UQÀM. Il s’agit du Bureau de conseil en management UQÀM (BCM). À la différence de plusieurs autres écoles, l’ESG-UQÀM ne compte que très peu de clubs étudiants. Pourtant, l’implication universitaire est l’une des sources de différenciation entre deux étudiants les plus regardées par les employeurs. De façon générale, les grandes et moins grandes firmes de consultations choisissent leurs employés et stagiaires directement dans ces clubs. Pour ainsi dire, l’ESG-UQÀM ne compte pas beaucoup de ses anciens dans ce genre de firme. C’est maintenant en voie de changer grâce au BCM qui s’est déjà fait remarquer par plusieurs joueurs et qui compte déjà une dizaine de clients à son actif. Cela a permis à plusieurs étudiants d’apprendre en travaillant sur de vrais mandats, entourés de mentors d’expérience.

Pourquoi Point Cardinal ?

Ma vision initiale était d’entrer dans un grand cabinet-conseil du style Big 4, faire mes dents, puis me diriger vers un plus petit cabinet. Cependant, à la toute fin de mon parcours universitaire, Isabelle m’a approché pour un poste de première année. J’allais être mentoré non seulement par elle, mais aussi par tous les conseillers experts qui prendront le lead des différents mandats et j’aurais la chance de travailler sur pratiquement tous les mandats que je désire. Je ne pouvais simplement pas refuser de faire partie de cette équipe qui combine énormément d’années d’expérience et le tout, dans des domaines différents. Donc j’ai choisi Point Cardinal pour Isabelle, pour l’équipe et pour ma croissance personnelle. Je ne vous cacherai pas non plus qu’Isabelle m’inspire et travailler à ses côtés est encore plus inspirant !

Comment la pandémie a-t-elle changé ta vision du travail ?

Le télétravail réduit la nécessité d’être présent physiquement dans un bureau, et offre la possibilité de vivre et de travailler à partir de n’importe où. C’est une réalité que la pandémie a permis de faire réaliser à beaucoup d’entrepreneurs et d’équipes de direction. Pour moi, cela a toujours été un peu ma vision. Un travail bien fait dans les temps. Cependant, avec la pandémie j’ai réalisé que la présence physique entre collègues et encore plus avec les clients est très importante. D’une part pour développer des relations professionnelles et l’esprit d’équipe et d’une autre part, pour créer des liens de confiance avec les clients. Ces liens se développent beaucoup plus rapidement lorsque les premiers pas sont réalisés en personne. Cette dernière partie, j’espère qu’on ne l’oubliera pas une fois la pandémie terminée. Maintenant que le mode de travail hybride fait ses débuts, je crois qu’il faut l’adapter à la réalité de chaque entreprise et d’oser les avenues non exploitées.

Parle-nous d’un moment qui a changé ta vie et pourquoi ?

C’est plus qu’un moment, c’est une expérience ! J’ai vécu presque 6 mois en Allemagne dans le cadre d’un échange étudiant universitaire. C’était ma première fois en Europe. En plus des multiples voyages à travers le vieux continent, j’ai appris à connaitre différentes cultures et un mode d’enseignement différent. Comme les étudiants étrangers étaient regroupés et placés ensemble dans les résidences universitaires, mes nouvelles connaissances et amis provenaient de différents endroits à travers le globe. Étant ouvert d’esprit de nature, cela m’a tout de même apporté un bagage culturel fort intéressant et très pertinent. C’est un voyage qui restera gravé à jamais dans ma mémoire et qui m’aura apporté énormément sur le plan personnel.

Un rêve ou un projet que tu aimerais réaliser ?

J’aimerais vraiment me faire construire une maison 100% à mon goût, en plein milieu de la nature. Un endroit duquel je peux voir que des arbres de ma fenêtre. Un peu comme la maison des Cullen dans Twilight, mais un peu plus petite.

Pour toi le bonheur, c’est ?

Une soirée entre amis qui ne se finit pas. Un voyage en amoureux et ce, peu importe où, en camping autant qu’à Berlin. Une soirée jeux de société précédée d’un souper dans un nouveau restaurant que je n’avais jamais essayé. Bref, le bonheur pour moi c’est être bien entouré…et de bien manger!