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La responsabilité sociale des entreprises (RSE) et les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont des concepts devant être pris en compte par les organisations afin de participer davantage et activement aux enjeux d’aujourd’hui.

 

Selon un article paru dans « Le monde du droit »[1], une enquête menée auprès de 600 responsables de la conformité conclut que les entreprises peinent à intégrer ces questions à leurs opérations. L’analyse de l’étude Navigating Deep Waters, publiée par le cabinet Hogan Lovells, démontre que :

 

  • 82 % déclarent que l’ESG n’est pas intégré dans les pratiques existantes;
  • 73 % signalent un manque de connaissances et de compétences en ESG; et
  • 57 % citent un manque d’engagement de la part de leur organisation.

 

Comment l’éthique peut-elle participer à améliorer ces résultats?

La RSE et le ESG, lors de leurs mises en place réelles, ont des répercussions sur la culture de l’organisation et ses valeurs. Pour Groupe Philia, l’éthique et ses outils sont des moyens concrets participant à faciliter ces changements.

 

Au-delà de voir ces principes nommés et expliqués dans les différents manuels, politiques, procédures de l’organisation, ceux-ci doivent, pour avoir un réel impact, s’intégrer aux décisions, aux opérations et aux actions. La mise en place de la RSE/ESG implique que l’organisation entière prenne conscience de la manière dont ces principes s’actualisent dans ses diverses stratégies et opérations.

 

L’éthique et ses outils facilite cette intégration.

 

Nous parlons ici de l’éthique au sens de comment réfléchir aux situations nouvelles en utilisant les règles et les normes, mais également les valeurs.

 

Une réelle valeur ajoutée

Concrètement, par ses méthodes facilitant les prises de décisions complexes, l’éthique vient soutenir les gestionnaires et les employés lorsque les règles sont muettes ou pire, qu’elles se contredisent.

 

La gestion des risques, lorsqu’elle est appliquée aux éléments mentionnés, permet d’assurer une compréhension commune des règles, des valeurs, de leurs mises en action et de leur cohérence. De plus, cette gestion de risques, lorsque réfléchie et organisée, permet de développer la compétence éthique du personnel. Cette dernière renforce la manière dont les valeurs se concrétisent en action, favorise un jugement adéquat et pertinent, et responsabilise les employés et les gestionnaires.

 

En plus de favoriser l’intégration et l’engagement aux pratiques RSE/ESG, d’améliorer les connaissances et les compétences envers ces pratiques, le développement de l’éthique participe à augmenter l’attraction et la rétention des employés. En effet, une culture organisationnelle éthique est un facteur de motivation, de bien-être et de performance. Elle facilite l’adaptation aux nouvelles exigences sociétales et assure une stabilité dans des périodes incertaines face aux changements rapides.[2]

 

[1] https://www.lemondedudroit.fr/publications/248-etudes-et-documents/83228-les-entreprises-peinent-integrer-questions-esg-programmes-conformite.html

[2] https://cercle-ethique.net/cea-publications/la-culture-de-lethique-en-entreprise/